Bonnes résolutions : en 2024, je prends soin de ma santé

En France, la stratégie nationale de vaccination cible en priorité les bébés, rappelle l’Académie nationale de médecine dans un rapport paru fin 2023.

Pourtant, la couverture vaccinale est loin d’être satisfaisante chez les 65 ans et plus, notamment de quatre maladies infectieuses parmi les plus sévères pour cette tranche d’âge (grippe, Covid-19, maladies dues aux pneumocoques et zona).

L’académie appelle donc le gouvernement à faire de la vaccination des seniors un objectif prioritaire de santé publique.

Pour rappel, sont recommandés pour tous les plus de 65 ans :

• la vaccination contre le covid-19 chaque automne, à partir de 6 mois après la dernière injection ou infection,
• la vaccination DTP (diphtérie, tétanos, poliomyélite) à 65 ans puis tous les dix ans,
• la vaccination annuelle contre la grippe saisonnière,
• la vaccination contre le zona (une dose unique entre 65 et 74 ans).

L’Académie de médecine plaide pour que les vaccinations contre les infections dues au pneumocoque et au virus respiratoire syncytial (VRS), responsable de la bronchiolite.

Contre ce dernier, deux vaccins sont autorisés en Europe, mais pas encore en France.

Lire le rapport de l’Académie de médecine

Bien plus qu’un carnet de santé numérique, Mon espace santé, généralisé en 2022, permet de stocker ses documents médicaux (ordonnances, résultats d’examens, comptes rendu), ses directives anticipées, de communiquer avec les professionnels de santé via une messagerie autorisée, de partager les informations avec les professionnels de son choix, de renseigner son profil médical (vaccins, traitements, allergies…).

Le but ? Garder la main sur ses informations de santé, mais aussi les communiquer si nécessaire tout au long de son parcours de soin, pour être mieux soigné.

Hormis en cas d’urgence, les plus âgés ont tout intérêt à ne voir que leur médecin traitant en 2024.

En effet, depuis le 1er janvier, une majoration de cinq euros s’applique pour les patients de plus de 80 ans qui consultent un médecin qui n’est pas leur médecin traitant ; ou pour toute consultation chez un médecin traitant si aucun médecin traitant n’a été déclaré.

Cette majoration « personnes âgées » s’applique lors des consultations en cabinet, des visites à domicile et des téléconsultations.

Avec la majoration, la consultation sera donc facturée 31,50 euros. Mais les cinq euros de plus seront remboursés par l’Assurance maladie.

Aujourd’hui, 11 % des Français, soit 7 millions de personnes environ, n’ont pas de médecin traitant. Ils devraient être 20 millions de plus d’ici à 2027.