Le possible rôle préventif de l’aspirine face à la maladie d’Alzheimer avait déjà été envisagé. Mais une nouvelle étude va plus loin : l’acide acétylsalicylique (le petit nom de notre bonne vielle aspirine) pourrait intervenir dans le traitement d’une maladie neurodégénérative (Alzheimer mais aussi Parkinson ou Huntington) déjà présente.C’est une étude américaine publiée dans le
journal scientifique PLoS One qui s’est penchée sur le rôle anti-neurodégénératif de l’aspirine, ou plus exactement, de son précurseur, l’acide salicylique. Une partie de celui-ci se lie en effet à une enzyme appelée GAPDH (glycéraldéhyde 3-phosphate déshydrogénase), qui intervient dans la mort des neurones. De ce fait, l’acide salicylique empêcherait l’enzyme d’atteindre les neurones et de déclencher leur mort, bloquant donc l’aggravation de la maladie. Des résultats qui ont encore besoin d’être confirmés. Attention en attendant à ne pas vous automédiquer, l’aspirine n’est pas un médicament anodin…
Bonjour
L'acide citrique ne pourrait-il pas avoir la même propriété , sans les inconvénients de l'aspirine ?
Tous deux sont des fluidifiants sanguins, donc meilleure irrigation du cerveau !
Le Potard de service.