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Comprendre les fragilités

Edito : Personnes malades Alzheimer > Ni cobayes, ni invisibles, ni rabotés

Auteur Rédaction

Temps de lecture 2 min

Date de publication 23/09/2019

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Personnes malades, citoyens, debout jusqu’au bout

Au lendemain de la journée mondiale Alzheimer, un coup de projecteur a été porté sur la réalité des personnes malades, pour les sortir de leur invisiblité, et celle, aussi, de leurs proches aidants.

Des personnes malades. Pas des malades, ni des Alzheimer, ou des Alzheimériens.

France Alzheimer notamment milite pour une société inclusive, dans des villes aidantes pour ces personnes malades.

Chacun rêve d'un diagnostic plus précoce et plus efficace pour être aidé et mieux. Nous vous conseillons la lecture du livre Vivre au quotidien avec Alzheimer cette semaine. Nous avons pisté les initiatives inspirantes pour aider les malades et leurs proches.

Car on ne peut aider seul, sans soutien ni répit. Suivant ce titre de film, Aidant : Vis ta vie !

Sans rajouter dans les injonctions, parmi les bonnes résolutions de rentrée, on sait que manger bon et bien est utile pour rester en pleine forme. Pour vous aider chez vous, découvrez cette nouvelle aide financière pour adapter la salle de bain. Pour vous rassurer, vous inspirer, sachez qu'au Havre un nouveau Label Humanitude a été remis à la Villa Saint-Nicolas.

Sortir de l'invisibilité est un des enjeux de ces journées mondiales, comme celle de la maladie Alzheimer, ou la journée nationale des aidants tout bientôt le 6 octobre. Les personnes sous tutelle aussi veulent se faire entendre et prennent la parole cette semaine. Idem pour les grands-parents un jour, grands-parents toujours.

L'invisibilité n'est pas le seul risque qui pèse sur ces personnes malades, sur leurs proches aidants, potentiellement oubliés.

Comment ne pas s'insurger devant les risques d'abus des plus fragilisés, des plus vulnérables ? Comme ces tests clandestins menés par des médecins controversés que la ministre de la Santé Agnès Buzyn vient de qualifier de scandale.

Comment ne pas s'alarmer du "coup de rabot" communiqué par le gouvernement sur l’exonération de cotisations patronales pour les personnes de plus de 70 ans qui emploient une personne à domicile ? Demain elle concernerait uniquement les personnes dites dépendantes ou handicapées, sans considération d’âge. Reste que le secteur de l'aide et des soins à domicile est dans la tourmente.

Ni cobayes, ni invisibles, ni rabotés ... les plus âgés fragilisés sont-ils des citoyens comme les autres ?
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