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Bien vieillir (prendre soin de soi)

Age et conduite : quand faut-il arrêter de prendre le volant ?

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 28/08/2023

1 commentaires

Conseils de la Société française de gériatrie et de gérontologie

Alors que la conduite des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée continue de faire débat, qu’une nouvelle proposition de loi vise à mettre en place une visite médicale de contrôle à la conduite pour les conducteurs de 75 ans et plus, quelles sont les précautions à prendre au volant quand on avance en âge ?

« L’âge en soi n’est pas une contre-indication à la conduite », expliquaient en janvier la professeure Sylvie Bonin-Guillaume, gériatre à l'APHP, Sylviane Lafont, directrice de recherche en épidémiologie, et docteur Philippe Lauwick, médecin agréé et président de l'Automobile Club Médical de France.

Reste que le vieillissement peut s’accompagner de pathologies ou de symptômes qui peuvent mettre en difficulté les conducteurs âgés. Dans la majorité des cas, ils arrêtent spontanément de conduire : plus de 85 % des personnes qui se sentent en difficulté font la démarche, soulignent les spécialistes.

« On constate qu'en population générale, les femmes cessent de conduire en moyenne à 79 ans et les hommes à 82 ans », précisent-ils.

Pour permettre aux personnes âgées de continuer à conduire si elles le souhaitent sans se mettre en danger, ni mettre en danger les autres, Sylvie Bonin-Guillaume leur adresse plusieurs conseils :

  • Adapter sa mobilité, grâce à des stages, des ateliers, des remises à niveaux, souvent organisés par la mairie, la préfecture, la mutuelle ou des associations.
  • Organiser ses déplacements : pour éviter les trajets trop longs ou nouveaux. Dans tous les cas, mieux vaut bien prévoir son itinéraire, programmer des pauses et bien sûr éviter alcool et/ou stupéfiants avant de prendre le volant.
  • Faire le point sur ses traitements médicamenteux : certains sont-ils incompatibles avec la conduite ?
  • Se poser des questions aux premières difficultés rencontrées : stress au volant, difficulté à trouver son chemin…
  • Aménager son véhicule si besoin, en optant par exemple pour une boîte automatique
  • Evoquer le sujet avec son médecin traitant
  • Traquer les déficiences sensorielles (vue, audition…), les raideurs articulaires qui pourraient gêner la conduite

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Infographie SFGG


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paule

Quand je lis ces articles, je comprends : tu es vieux, tu ne dois plus conduire, tu ne dois plus vivre, bref, tu es un parasite, tu dois mourir. Bravo à tous et n'oubliez pas que demain, ce sera votre tour.
Bonne journée, être âgé.e ce n'est pas être con, voire débile.