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Comprendre les fragilités

La convivialité et les liens sociaux au service de la santé

Auteur Raphaëlle Murignieux

Temps de lecture 1 min

Date de publication 08/01/2024

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Bénéficier d’une oreille attentive permettrait même de réduire le risque Alzheimer

Depuis le 1er janvier 2024, les personnes qui perçoivent l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) vont pouvoir bénéficier de deux heures d’aide à domicile par semaine en plus, dédiées à la convivialité et au lien social. Une initiative qui n’a pas tant pour but de lutter contre l’isolement que d’améliorer la santé des bénéficiaires, comme le démontrent plusieurs études. Explications.

Le lien social, c’est bon pour le moral… et pour la santé.

« Les taux élevés d’isolement social et de solitude dans le monde ont de graves conséquences sur la santé et le bien-être. Les personnes qui n’ont pas suffisamment de liens sociaux étroits sont davantage exposées au risque d’accident vasculaire cérébral, d’anxiété, de démence, de dépression, de suicide et bien d’autres maladies », a rappelé le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.

L’OMS a d’ailleurs créé en novembre une commission pour favoriser le lien social.

Les liens entre santé et vie sociale ont été démontrés à de nombreuses reprises par la science.

En 2022, un projet de recherche mené par des chercheurs et chercheuses de l’Inserm et de l’université Lyon Claude Bernard Lyon 1, en collaboration avec l’université de Pennsylvanie, montrait ainsi que le cerveau des macaques adultes est plus développé lorsque son entourage est nombreux.

Des études précédentes avaient démontré un lien entre taille du réseau amical et familial et taille de l’amygdale.

Mais au-delà de la taille, la qualité de la relation et du type de soutien apporté entrent en ligne de compte.

Selon une équipe de recherche du département de neurologie de l’École de médecine de l’Université Grossman à New York, l’écoute attentive de personnes que l’on apprécie favorise la résilience du cerveau.

Une résilience cognitive qui réduirait le risque de survenue de maladie d’Alzheimer ou apparentée, indiquent les chercheurs.

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