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Florence Leduc, ex-directrice générale adjointe de l'Unassad, Union nationale des services d'aides et de soin à domcile, nous a fait part de son point de vue lors du Colloque RIFVEL à Paris en juin 2003.
"Cette rencontre avec tous les amis de la francophonie avec qui je suis ravie de partager et d’échanger les réflexions se situe dans une série d’interventions qu’il m’a été demandé de réaliser sur le sujet de la Maltraitance. Et pourtant, c’est un thème avec lequel je ne suis pas à l’aise ; car depuis que cette question est enfin parlée, dans mon activité de tête de réseau des services d’aide et de soins à domicile, je me sens agressée par ce sujet ! J’ai le souvenir de demandes pressantes de journalistes me demandant de leur trouver une personne âgée vivant à son domicile maltraitée par des soignants et aidants à domicile (sous-entendant qu’il fallait filmer bosses et bleus ?) J’ai le souvenir d’une mission régionale me pressant pour trouver des servicesdans lesquels il y aurait du personnel maltraitant ! J’ai le souvenir d’avoir été agacée par les bien pensants et donneurs de leçons, sans avoir eu, en amont la possibilité de travailler et d’échanger sur les conditions favorisant ces situations à risque. Et pourtant, j’ai aussi le souvenir, lorsque j’étais directrice d’une association d’aide et de soins à domicile, puis plus tard à la direction d’une fédération départementale d’avoir été le témoin de nombreuses situations anormales :
Et malgré tout cela, je ne me suis pas retrouvée dans une vision bien trop simpliste des bons maltraités et des mauvais maltraitants.J’ai été sollicitée pour participer aux travaux du rapport Debout, puis par le secrétariat d’Etat aux Personnes Agées pour le groupe dont Anne-Carole BENSADON a parlé en ouverture de cette journée, faisant état d’une véritable préoccupation du Ministre sur ce sujet ; j’ai été sollicitée par la Mairie de Paris pourson colloque du 7 avril 2003 « Comprendre et prévenir la maltraitance à l’encontre des Personnes Agées » et à nouveau ce jour par ces échanges francophones.Alors, puisque ce sujet me poursuit, j’ai réfléchi sur les conditions permettant à des personnes en situation de besoin d’aide, quel que soit leur âge et leur situation de handicap, d’être soignées et accompagnées à leur domicile dans de bonnes conditions, convaincue que lorsque les antennes ALMA présentées ce jour par le Professeur HUGONOT se mettent en action , il est déjà trop tard !
1. EvaluationPour qu’une personne soit aidée et soignée correctement à son domicile, elle doit bénéficier systématiquement d’une évaluation individuelle de sa situation dans l’objectif d’apporter les réponses les plus adaptées. Le Conseil Scientifique de l’évaluation vient de rendre son rapport aux Présidents des deux assemblées, il est fort de cette préconisation où les personnes sont prises en compte dans l’ensemble des dimensions et non enfermées dans des grilles, impropres à décrire des situations complexes. Par ailleurs,l’évaluation ne doit plus être la propriété de tel ou tel groupe, mais bien une démarche effectuée par des professionnels formés, labellisés et travaillant dans le cadre d’un cahier des charges.Trop de personnes peu expérimentées et mal formées effectuent à ce jour en France des évaluations entraînant des réponses inadéquates, au nom de la légitimité à évaluer.
2. Des réponses pertinentesPour qu’une personne soit correctement aidée et soignée elle doit pouvoir bénéficier de réponses pertinentes et adéquates, en quantité et qualité adaptée. Or de nombreux personnels en capacité d’évaluer n’ont pas la connaissance de l’ensemble des dispositifs existants, tant la multiplicité et la complexité rendent le paysage opaque (l’on appelle souvent cela le manque de lisibilité !)Mais il s’agit aussi d’assurer un maillage des réponses sur tout le territoire : certaines zones géographiques sont dotées de plusieurs structures en capacité de répondre à une même personne (cela fait du bien aux vertus de la concurrence !) d’autres zones sont entièrement découvertes laissant les personnes âgées sans solution ; la récente loi du 2 janvier devrait y pourvoir, notamment par l’élaboration des schémas départementaux. Il s’agit aussi de faire des choix courageux dans la distribution des types de réponse, notamment sur le registre de l’aide. La loi instituant une allocation personnalisée à l’autonomie a souhaité proposer aux personnes concernées le libre choix entre une solution en service prestataire, en service mandataire, ou en gré à gré. La bonne conscience est sauve ! mais que signifie de mobiliser de l’argent public destiné à aider les personnes en fermant les yeux sur certaines situations de gréà gré où on laisse des gens dans des huis clos sans aucun contrôle social ? y compris dans des situations où des personnes peu averties pourraient avoir des craintes. Que signifie de laisser le libre choix à des personnes particulièrement vulnérables, alors que les prestations n’étant pas au même niveau de prix, le libre choix ne peut se faire qu’en faveur du moins cher ? Le moins cher peut être adapté, mais il peut aussi ne pas l’être, favorisant ainsi des situations à risque.
3. L'environnement, l'entouragePour qu’une personne soit correctement aidée et soignée à son domicile alors qu’elle bénéficie d’un entourage aidant, il faut savoir séparer les besoins des uns et les besoins des autres.Dans la grande majorité, les personnes âgées et/ou handicapées vivant à domicile sont aidées par un entourage familial ou amical. Or dans de trop nombreuses situations les besoins des personnes et de leur famille sont confondus et notamment lorsque les personnes souffrent de troubles confusionnels ! L’on encourage des situations à risque lorsque l’on n’est pas en mesure de faire émerger les besoins des personnes en situation de besoin d’aide de ceux des personnes aidantes, tout en reconnaissant que les besoins des uns et les besoins des autres sont légitimes et qu’ils doivent trouver chacun pour leur part des réponses adaptées.
Voici quelques éléments de réflexion se situant à l’amont de réponses spécifiques aux situations de maltraitance avérées, car aucune réponse, aussi pertinente soit-elle ayant pour objectif de prendre en compte les situations de maltraitance, ne saurait faire l’économie d’une discussion sur les conditions d’émergence de ces phénomènes indignes d’une société.
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